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HYPATIE HIPATIA
Del libro "Poèmes antiques"
Au déclin des grandeurs qui
dominent la terre, En el declive de las grandezas que dominan la tierra,
Quand les cultes divins, sous les siècles ployés, cuando los cultos divinos, bajo los encorvados siglos,
Reprenant de l'oubli le sentier solitaire, recuperando del olvido el sendero solitario,
Regardent s'écrouler leurs autels foudroyés; asisten al derrumbe de sus altares fulminados;
Quand du chêne d'Hellas la feuille vagabonde cuando la hoja vagabunda del roble de la Hélade
Des parvis désertés efface le chemin, borra el rastro de los atrios abandonados,
Et qu'au delà des mers, où l'ombre épaisse abonde, y allende los mares, donde abundan las densas sombras,
Vers un jeune soleil flotte l'esprit humain; navega el espíritu humano hacia un sol joven;
Toujours des Dieux vaincus embrassant la fortune, siempre que los dioses vencidos abrazan la fortuna,
Un grand cœur les défend du sort injurieux: un gran corazón les defiende del sortilegio injurioso:
L'aube des jours nouveaux le blesse et l'importune, el alba de los nuevos días le hiere y le importuna,
Il suit à l'horizon l'astre de ses aïeux. y persigue en el horizonte al astro de sus antepasados.
Pour un destin meilleur qu'un autre siècle naisse Nace para un destino mejor en cualquier otro siglo
Et d'un monde épuisé s'éloigne sans remords: y se aleja de un mundo agotado sin remordimientos:
Fidèle au songe heureux où fleurit sa jeunesse, fiel al sueño dichoso en que florece su juventud,
Il entend tressaillir la poussière des morts. trata de revivir el polvo de los muertos.
Les sages, les héros se lèvent pleins de vie! ¡Los sabios y los héroes se alzan llenos de vida!
Les poètes en choeur murmurent leurs beaux noms; Los poetas corean en voz baja sus bellos nombres;
Et l'Olympe idéal, qu'un chant sacré convie, y el Olimpo ideal, convocado por un canto sagrado,
Sur l'ivoire s'assied dans les blancs Parthénons. sobre marfil se sienta en blancos Partenones.
O vierge, qui, d'un pan de ta robe pieuse, ¡Oh, virgen, que con un paño de tu traje piadoso
Couvris la tombe auguste où s'endormaient tes Dieux, cubriste la augusta tumba donde dormían tus dioses,
De leur culte éclipsé prêtresse harmonieuse, sacerdotisa armoniosa de su culto eclipsado,
Chaste et dernier rayon détaché de leurs cieux! rayo casto y postrero de sus cielos!
Je t'aime et te salue, ô vierge magnanime! ¡Te amo y te saludo, magnánima virgen!
Quand les cultes divins, sous les siècles ployés, cuando los cultos divinos, bajo los encorvados siglos,
Reprenant de l'oubli le sentier solitaire, recuperando del olvido el sendero solitario,
Regardent s'écrouler leurs autels foudroyés; asisten al derrumbe de sus altares fulminados;
Quand du chêne d'Hellas la feuille vagabonde cuando la hoja vagabunda del roble de la Hélade
Des parvis désertés efface le chemin, borra el rastro de los atrios abandonados,
Et qu'au delà des mers, où l'ombre épaisse abonde, y allende los mares, donde abundan las densas sombras,
Vers un jeune soleil flotte l'esprit humain; navega el espíritu humano hacia un sol joven;
Toujours des Dieux vaincus embrassant la fortune, siempre que los dioses vencidos abrazan la fortuna,
Un grand cœur les défend du sort injurieux: un gran corazón les defiende del sortilegio injurioso:
L'aube des jours nouveaux le blesse et l'importune, el alba de los nuevos días le hiere y le importuna,
Il suit à l'horizon l'astre de ses aïeux. y persigue en el horizonte al astro de sus antepasados.
Pour un destin meilleur qu'un autre siècle naisse Nace para un destino mejor en cualquier otro siglo
Et d'un monde épuisé s'éloigne sans remords: y se aleja de un mundo agotado sin remordimientos:
Fidèle au songe heureux où fleurit sa jeunesse, fiel al sueño dichoso en que florece su juventud,
Il entend tressaillir la poussière des morts. trata de revivir el polvo de los muertos.
Les sages, les héros se lèvent pleins de vie! ¡Los sabios y los héroes se alzan llenos de vida!
Les poètes en choeur murmurent leurs beaux noms; Los poetas corean en voz baja sus bellos nombres;
Et l'Olympe idéal, qu'un chant sacré convie, y el Olimpo ideal, convocado por un canto sagrado,
Sur l'ivoire s'assied dans les blancs Parthénons. sobre marfil se sienta en blancos Partenones.
O vierge, qui, d'un pan de ta robe pieuse, ¡Oh, virgen, que con un paño de tu traje piadoso
Couvris la tombe auguste où s'endormaient tes Dieux, cubriste la augusta tumba donde dormían tus dioses,
De leur culte éclipsé prêtresse harmonieuse, sacerdotisa armoniosa de su culto eclipsado,
Chaste et dernier rayon détaché de leurs cieux! rayo casto y postrero de sus cielos!
Je t'aime et te salue, ô vierge magnanime! ¡Te amo y te saludo, magnánima virgen!
Quand
l'orage ébranla le monde paternel, Cuando la tormenta sacudió el mundo paternal,
Tu suivis dans l'exil cet Œdipe sublime, tú seguiste al exilio a este Edipo sublime,
Et tu l'enveloppas d'un amour éterne. y le envolviste con un amor eterno.
Debout, dans ta pâleur, sous les sacrés portiques En pie, pálida bajo los sagrados pórticos
Que des peuples ingrats abandonnait l'essaim, que el enjambre de los ingratos pueblos abandonó,
Pythonisse enchaînée aux trépieds prophétiques, pitonisa encadenada a sus proféticos trípodes,
Les Immortels trahis palpitaient dans ton sein. los Inmortales traicionados palpitaban en tu pecho.
Tu les voyais passer dans la nue enflammée! ¡Tú les veías pasar sobre las nubes en llamas!
De science et d'amour ils t'abreuvaient encor; De la ciencia y el amor te nutrían aún;
Et la terre écoutait, de ton rêve charmée, y la tierra escuchaba, sobre tu sueño encantador,
Chanter l'abeille attique entre tes lèvres d'or. cantar a la abeja ática entre tus labios de oro.
Comme un jeune lotos croissant sous l'œil des sages, ¡Como un tierno loto brotando ante la mirada de los sabios,
Fleur de leur éloquence et de leur équité, flor de su elocuencia y su equidad,
Tu faisais, sur la nuit moins sombre des vieux âge, sobre la noche menos sombría de los viejos tiempos,
Resplendir ton génie à travers ta beauté! hacías resplandecer tu genialidad a través de tu belleza!
Le grave enseignement des vertus éternelles La enseñanza circunspecta de las virtudes eternas
S'épanchait de ta lèvre au fond des cœurs charmés; se difundía desde tus labios hasta el fondo de los corazones hechizados;
Et les Galiléens qui te rêvaient des ailes y los galileos que te atribuían la facultad de volar
Oubliaient leur Dieu mort pour tes Dieux bien aimes. olvidaban a su dios muerto en favor de tus bienamados dioses.
Mais le siècle emportait ces âmes insoumises Pero el siglo atrajo a estas almas rebeldes,
Qu'un lien trop fragile enchaînait à tes pas; que estaban encadenadas a tus pasos por un yugo demasiado débil,
Et tu les voyais fuir vers les terres promises; y tú las viste escapar hacia tierras prometidas.
Mais toi, qui savais tout, tu ne les suivis pas! ¡Pero, tú, que todo lo sabías, no las acompañaste!
Que t'importait, ô vierge, un semblable délire? ¿A ti qué te importaba, virgen, un delirio semejante?
Ne possédais-tu pas cet idéal cherché? ¿No poseías ya ese ideal perseguido?
Va! dans ces cœurs troublés tes regards savaient lire, ¡Vamos! En esos atribulados corazones tus miradas sabían leer bien,
Et les Dieux bienveillants ne t'avaient rien caché. tus benévolos dioses no te habian ocultado nada.
O sage enfant, si pure entre tes sœurs mortelles! ¡Oh, sabia hija, tan pura entre tus hermanas mortales!
O noble front, sans tache entre les fronts sacrés! ¡Oh, noble frente, sin mácula entre todas las frentes sagradas!
Quelle âme avait chanté sur des lèvres plus belles, ¿Qué alma había cantado usando labios más bellos,
Et brûlé plus limpide en des yeux inspirés? y ardido más transparente en unos ojos inspirados?
Sans effleurer jamais ta robe immaculée, Sin llegar a rozar nunca tu vestido inmaculado,
Les souillures du siècle ont respecté tes mains: la suciedad del siglo ha respetado tus manos:
Tu marchais, l'œil tourné vers la Vie étoilée, avanzaste con la mirada vuelta hacia la constelada Vida,
Ignorante des maux et des crimes humains. ignorando las maldades y los crímenes humanos.
Le vil Galiléen t'a frappée et maudite, El vil galileo te ha injuriado y maldecido,
Mais tu tombas plus grande! Et maintenant, hélas! ¡pero caíste engrandeciéndote! ¡Y ahora, ay,
Le souffle de Platon et le corps d'Aphrodite el hálito de Platón y el cuerpo de Afrodita
Sont partis à jamais pour les beaux cieux d'Hellas! han partido para siempre de los hermosos cielos de la Hélade!
Dors, ô blanche victime, en notre âme profonde, Duerme, blanca víctima, en nuestra alma profunda,
Dans ton linceul de vierge et ceinte de lotos; envuelta en tu virginal sudario ceñido de flores de loto;
Dors! l'impure laideur est la reine du monde, ¡duerme!, la malevolencia impura reina en el mundo,
Et nous avons perdu le chemin de Paros. y hemos extraviado el camino que conduce a Paros.
Les Dieux sont en poussière et la terre est muette: Los dioses han mordido el polvo y la tierra ha enmudecido:
Rien ne parlera plus dans ton ciel déserté. nadie se dirigirá a nosotros desde el cielo abandonado.
Dors! mais, vivante en lui, chante au cœur du poète ¡Duerme! ¡Pero cántale, latente, al corazón del poeta
L'hymne mélodieux de la santé Beauté! el melodioso himno de la santa Belleza!
Elle seule survit, immuable, éternelle. Sólo ella sobrevive, eterna e inmutable.
La mort peut disperser les univers tremblants, La muerte puede barrer el universo tembloroso;
Mais la Beauté flamboie, et tout renaît en elle, ¡pero la Belleza en la que todo renace sigue llameando,
Et les mondes encor roulent sous ses pieds blancs! y los mundos aún siguen girando bajo sus blancos pies!
Tu suivis dans l'exil cet Œdipe sublime, tú seguiste al exilio a este Edipo sublime,
Et tu l'enveloppas d'un amour éterne. y le envolviste con un amor eterno.
Debout, dans ta pâleur, sous les sacrés portiques En pie, pálida bajo los sagrados pórticos
Que des peuples ingrats abandonnait l'essaim, que el enjambre de los ingratos pueblos abandonó,
Pythonisse enchaînée aux trépieds prophétiques, pitonisa encadenada a sus proféticos trípodes,
Les Immortels trahis palpitaient dans ton sein. los Inmortales traicionados palpitaban en tu pecho.
Tu les voyais passer dans la nue enflammée! ¡Tú les veías pasar sobre las nubes en llamas!
De science et d'amour ils t'abreuvaient encor; De la ciencia y el amor te nutrían aún;
Et la terre écoutait, de ton rêve charmée, y la tierra escuchaba, sobre tu sueño encantador,
Chanter l'abeille attique entre tes lèvres d'or. cantar a la abeja ática entre tus labios de oro.
Comme un jeune lotos croissant sous l'œil des sages, ¡Como un tierno loto brotando ante la mirada de los sabios,
Fleur de leur éloquence et de leur équité, flor de su elocuencia y su equidad,
Tu faisais, sur la nuit moins sombre des vieux âge, sobre la noche menos sombría de los viejos tiempos,
Resplendir ton génie à travers ta beauté! hacías resplandecer tu genialidad a través de tu belleza!
Le grave enseignement des vertus éternelles La enseñanza circunspecta de las virtudes eternas
S'épanchait de ta lèvre au fond des cœurs charmés; se difundía desde tus labios hasta el fondo de los corazones hechizados;
Et les Galiléens qui te rêvaient des ailes y los galileos que te atribuían la facultad de volar
Oubliaient leur Dieu mort pour tes Dieux bien aimes. olvidaban a su dios muerto en favor de tus bienamados dioses.
Mais le siècle emportait ces âmes insoumises Pero el siglo atrajo a estas almas rebeldes,
Qu'un lien trop fragile enchaînait à tes pas; que estaban encadenadas a tus pasos por un yugo demasiado débil,
Et tu les voyais fuir vers les terres promises; y tú las viste escapar hacia tierras prometidas.
Mais toi, qui savais tout, tu ne les suivis pas! ¡Pero, tú, que todo lo sabías, no las acompañaste!
Que t'importait, ô vierge, un semblable délire? ¿A ti qué te importaba, virgen, un delirio semejante?
Ne possédais-tu pas cet idéal cherché? ¿No poseías ya ese ideal perseguido?
Va! dans ces cœurs troublés tes regards savaient lire, ¡Vamos! En esos atribulados corazones tus miradas sabían leer bien,
Et les Dieux bienveillants ne t'avaient rien caché. tus benévolos dioses no te habian ocultado nada.
O sage enfant, si pure entre tes sœurs mortelles! ¡Oh, sabia hija, tan pura entre tus hermanas mortales!
O noble front, sans tache entre les fronts sacrés! ¡Oh, noble frente, sin mácula entre todas las frentes sagradas!
Quelle âme avait chanté sur des lèvres plus belles, ¿Qué alma había cantado usando labios más bellos,
Et brûlé plus limpide en des yeux inspirés? y ardido más transparente en unos ojos inspirados?
Sans effleurer jamais ta robe immaculée, Sin llegar a rozar nunca tu vestido inmaculado,
Les souillures du siècle ont respecté tes mains: la suciedad del siglo ha respetado tus manos:
Tu marchais, l'œil tourné vers la Vie étoilée, avanzaste con la mirada vuelta hacia la constelada Vida,
Ignorante des maux et des crimes humains. ignorando las maldades y los crímenes humanos.
Le vil Galiléen t'a frappée et maudite, El vil galileo te ha injuriado y maldecido,
Mais tu tombas plus grande! Et maintenant, hélas! ¡pero caíste engrandeciéndote! ¡Y ahora, ay,
Le souffle de Platon et le corps d'Aphrodite el hálito de Platón y el cuerpo de Afrodita
Sont partis à jamais pour les beaux cieux d'Hellas! han partido para siempre de los hermosos cielos de la Hélade!
Dors, ô blanche victime, en notre âme profonde, Duerme, blanca víctima, en nuestra alma profunda,
Dans ton linceul de vierge et ceinte de lotos; envuelta en tu virginal sudario ceñido de flores de loto;
Dors! l'impure laideur est la reine du monde, ¡duerme!, la malevolencia impura reina en el mundo,
Et nous avons perdu le chemin de Paros. y hemos extraviado el camino que conduce a Paros.
Les Dieux sont en poussière et la terre est muette: Los dioses han mordido el polvo y la tierra ha enmudecido:
Rien ne parlera plus dans ton ciel déserté. nadie se dirigirá a nosotros desde el cielo abandonado.
Dors! mais, vivante en lui, chante au cœur du poète ¡Duerme! ¡Pero cántale, latente, al corazón del poeta
L'hymne mélodieux de la santé Beauté! el melodioso himno de la santa Belleza!
Elle seule survit, immuable, éternelle. Sólo ella sobrevive, eterna e inmutable.
La mort peut disperser les univers tremblants, La muerte puede barrer el universo tembloroso;
Mais la Beauté flamboie, et tout renaît en elle, ¡pero la Belleza en la que todo renace sigue llameando,
Et les mondes encor roulent sous ses pieds blancs! y los mundos aún siguen girando bajo sus blancos pies!
absolutely haram
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