LE FEU FOLLET EL
FUEGO FATUO
Del libro “Poèmes divers”
Par une nuit d'orage et sous un ciel en deuil, En una noche
de tormenta y bajo un cielo enlutado,
Parfois le paysan, qui sort d'une veillée, a veces, el
campesino, que viene de vigilia,
Aperçoit au détour de la route mouillée descubre en el recodo del camino encharcado
Un feu follet énorme et fixe comme un oeil. a un fuego fatuo
enorme y fijo como un ojo.
S'il s'avance, domptant son effroi par orgueil, Si le da por
avanzar, dominando su miedo con coraje,
Le feu recule et semble, au fond de la feuillée la llama
recula y se asemeja, tras el follaje
Par la brise de mer tordue et travaillée, retorcida y
moldeada por la brisa del mar,
Une flamme d'alarme, au loin, sur un écueil; a una almenara
sobre un arrecife lejano;
Mais s'il fuit, le poltron, et regarde en arrière, pero si
al cobarde le da por retroceder y mirar en derredor,
Il voit tout près, tout près, l'infernale lumière sigue
distinguiendo demasiado cerca la infernal luminaria,
Grossissant et dardant sur lui son oeil mauvais. que se
agiganta y proyecta su ojo malvado sobre él.
O vieux désir, pourquoi donc me poursuivre encore, Oh, viejo
anhelo, ¿por qué me persigues aún,
Puisque tu t'es enfui quand je te poursuivais? después de
haber huido cuando era yo quien te perseguía?
Quand donc t'éteindras-tu? Quand donc viendra l'aurore? ¿Cuándo te extinguirás, pues, cuándo vendrá la aurora?
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