LE SOIR LA
TARDE
Del libro “Réveries d’un païen mystique”
Plus fraîche qu'un parfum d'avril après l'hiver, Más fresca
que un perfume de abril tras el invierno,
L'Espérance bénie arrive et nous enlace, la bendita esperanza
llega y nos atrapa
La menteuse éternelle, avec son rire clair -eterna
mentirosa- con su risa clara
Et ses folles chansons qui s'égrènent dans l'air. y sus
locas canciones, que se suceden en el aire.
Mais comme on voit, la nuit, sous le flot noir qui passe Mas,
igual que de noche, bajo la negra ola pasajera,
Glisser les pâles feux des étoiles de mer. se ven deslizarse
las pálidas y brillantes estrellas de mar,
Tous nos rêves ailés, dans le lugubre espace todos nuestros
alados sueños desaparecen en el espacio
Disparaissent, à l'heure où l'Espérance est lasse. lúgubre,
en el momento en que la esperanza se ha cansado.
En vain on les rappelle, on tend les bras vers eux; En vano
se les llama, se tienden los brazos hacia ellos:
Les fantômes chéris s'en vont, silencieux. los adorados
fantasmas se marchan, silenciosos,
Par le chemin perdu des paradis qu'un pleure: por el camino
extraviado de los llorados paraísos.
Ah! mon ciel était là, je m'en suis aperçu ¡Ah, mi cielo se
hallaba allí! Me he dado cuenta
Trop tard, l'ange est parti, j'ai laissé passer l'heure, demasiado
tarde: el ángel ha partido, he dejado pasar el tiempo,
Et maintenant tout est fini: Si j'avais su! y ahora todo ha
concluido ya. ¡Si lo hubiera sabido!
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