LES ALOUETTES LAS ALONDRAS
Del libro “Les champs et la mer”
Dans l'effluve azuré qui revêt de mystère Entre las volutas
azuladas que revisten de misterio
La nudité des champs où la faux a passé, la desnudez de los
campos por los que la guadaña ha pasado,
Sur un point du terroir nouvellement hersé, sobre una
pendiente de terreno recientemente escalonado,
Un éclat lumineux, un astre solitaire, un luminoso destello,
un astro solitario
Qu'on croit tombé du ciel et qui palpite à terre, que se
diría caído del cielo y palpitando en la tierra,
Jette de gais rayons dont l'air est traversé. emite alegres
rayos que atraviesan la atmósfera.
Tournoyant alentour, un essaim d'alouettes Girando
alrededor, una bandada de alondras
Se berce dans son vol doucement ondulé, se arrulla en su
vuelo dulcemente flexuoso,
Car le rayon toujours fascine l'être ailé; porque la luz
siempre fascina a los seres alados.
L'étincelle des flots appelle les mouettes, El brillo de las
olas atrae a las gaviotas,
Aux flammes de l'art pur s'exaltent les poètes, las llamas
del arte puro exaltan a los poetas,
Et près du flambeau git le papillon brûlé. y junto a la
hoguera yace la mariposa chamuscada.
L'alouette n'a pas la raison qui protege La alondra carece
del raciocinio protector:
Et ne soupçonnant pas le perfide appareil, sin adivinar la
pérfida suplantación,
Croyant naïvement a cet astre vermeil, creyendo ingenuamente
en ese astro colorado,
Elle chante, et, ravie, elle fond sur le piège; canta y,
encantada, cae en la trampa.
Et l'on voit triompher l'oiseleur sacrilège Y al final se
asiste al triunfo del sacrílego cazador
Qui pour tromper l'oiseau s'est servi du soleil. que, para
engañar al pájaro, se ha valido del sol.
No hay comentarios:
Publicar un comentario