CHINOISERIE CHINERÍA
Del libro “Un livre de sonnets”
Dans un pavillon rouge à toiture d'airain, En un pabellón
rojo con tejado de bronce,
Sur ses talons assise, en une pose étrange, sentada sobre
sus talones en una extraña postura,
La petite Chinoise, à l'oeil oblique, mange, la chinita de
oblicua mirada se come
Avec des bâtonnets, tout son riz grain à grain. con
palillos, grano a grano, todo su arroz.
C'est la joie et l'orgueil d'un riche mandarin Es el
regocijo y el orgullo de un rico mandarín
Qui de l'ongle se gratte un nez qui lui démange, que con su
larga uña se rasca la nariz cuando le pica,
Tandis que son esprit subtilement arrange mientras su
espíritu compone sutilmente
Un poème touffu réduit en un quatrain. un sesudo poema
comprimido en una cuarteta.
Tout à coup l'enfant part d'un rire à perdre haleine, Entonces, la niña casi se queda sin aliento de tanto reir,
Car elle a vu, soudain, étalant sa bedaine, porque de pronto
se ha fijado, al distender su vientre,
La potiche que porte un beau meuble laqué; en el florero que
hay encima de un bello mueble lacado;
Et l'objet, s'enlevant sur la blancheur d'un store, y el
objeto, destacando contra la blancura de un estor,
Lui présente un contour que l'on dirait calqué presenta un
perfil que parece calcado
Sur le ventre puissant du lettré qui l'adore. al de la
enorme barriga del erudito que la adora.
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