EMBRASEMENT ARREBOL
Del libro “Les clefs des champs”
Comme la gueule en sang d’une large fournaise Como la
sanguínea boca de un enorme horno
Qui s’ouvre tout à coup dans un noir carrefour que se abriera de repente en una oscura encrucijada,
Et crache des torrents de fumée et de braise y arrojara torrentes de humo y brasas
Sur les pavés rougis qui craquent à leur tour, sobre el pavimento enrojecido que cruje a su alrededor,
Qui s’ouvre tout à coup dans un noir carrefour que se abriera de repente en una oscura encrucijada,
Et crache des torrents de fumée et de braise y arrojara torrentes de humo y brasas
Sur les pavés rougis qui craquent à leur tour, sobre el pavimento enrojecido que cruje a su alrededor,
Brusquement, le Soleil dans l’horizon éclate. bruscamente,
el sol estalla en el horizonte.
Furieux, et, trouant les montagnes de fer, Furioso, agujereando las montañas de hierro,
Vomit, à grosse écume, une lave écarlate vomita montones de espuma y una lava escarlata
Qui roule au grand galop dans les rocs, vers la mer. que entre las rocas galopa hacia el mar.
Furieux, et, trouant les montagnes de fer, Furioso, agujereando las montañas de hierro,
Vomit, à grosse écume, une lave écarlate vomita montones de espuma y una lava escarlata
Qui roule au grand galop dans les rocs, vers la mer. que entre las rocas galopa hacia el mar.
Les nuages surpris se heurtent pêle-mêle Las nubes sorprendidas y confundidas tratan de esquivar
Sous le fouet des rayons qui jaillissent contre eux. el látigo de rayos lanzados contra ellas.
Et, tels que des manteaux déchirés par la grêle, Y, como ropas rasgadas por el granizo,
Traînent, éparpillés, leurs lambeaux poussiéreux. arrastran sus jirones deshechos y polvorientos.
Du feu! Du feu! Tout croule en l’incendie
immense, ¡El fuego, el fuego! Todo se disuelve en el inmenso incendio,
Rocs aigus, îlots plats sous les roseaux nageant. rocas afiladas e islotes planos flotando bajo las cañas.
La ville au loin qui sent dans la flamme, en silence, La ciudad, lejana y silenciosa, observa fundirse
Fondre ses ponts de marbre et ses clochers d’argent. en las llamas sus puentes de mármol y sus campanas de plata.
Rocs aigus, îlots plats sous les roseaux nageant. rocas afiladas e islotes planos flotando bajo las cañas.
La ville au loin qui sent dans la flamme, en silence, La ciudad, lejana y silenciosa, observa fundirse
Fondre ses ponts de marbre et ses clochers d’argent. en las llamas sus puentes de mármol y sus campanas de plata.
Comme un cuvier bouillant la lagune étincelle Como un
caldero hirviente, la laguna produce destellos
Et les longs avirons, éclatant par les airs, y los largos remos, brillando en el aire,
Dans le brasier qui coule aux flancs de la nacelle en la llamarada que corre por el costado de la góndola
S’allument en cadence et pleurent des éclairs. se encienden a esa cadencia y forman lágrimas de destellos.
Et les longs avirons, éclatant par les airs, y los largos remos, brillando en el aire,
Dans le brasier qui coule aux flancs de la nacelle en la llamarada que corre por el costado de la góndola
S’allument en cadence et pleurent des éclairs. se encienden a esa cadencia y forman lágrimas de destellos.
Ô splendide, ô vivante, ô divine lumière, ¡Oh, espléndida,
viviente, divina luz,
Dans cet embrasement de l’univers joyeux, en este arrebol del universo gozoso,
Prends l’homme aussi, prends moi; voici mon âme entière, toma también al hombre, tómame a mí: he aquí
Toute, je te la livre, ô Soleil radieux! mi alma íntegra, te la entrego toda, sol radiante!
Dans cet embrasement de l’univers joyeux, en este arrebol del universo gozoso,
Prends l’homme aussi, prends moi; voici mon âme entière, toma también al hombre, tómame a mí: he aquí
Toute, je te la livre, ô Soleil radieux! mi alma íntegra, te la entrego toda, sol radiante!
Loin, bien loin, aussi loin que tes flèches vibrantes ¡Lejos,
muy lejos, tan lejos que tus vibrantes flechas
Brisent la nuit stérile et vont ouvrir des yeux, hiendan la noche estéril y hagan abrirse los ojos,
Jette-là, trempe-là de tes clartés puissantes lanza y sumerge tu potente claridad
Dans la pourpre des mers et la pourpre des cieux, en la púrpura de los mares y de los cielos,
Brisent la nuit stérile et vont ouvrir des yeux, hiendan la noche estéril y hagan abrirse los ojos,
Jette-là, trempe-là de tes clartés puissantes lanza y sumerge tu potente claridad
Dans la pourpre des mers et la pourpre des cieux, en la púrpura de los mares y de los cielos,
Afin que, retombée aux ombres de la vie de modo que, cayendo
entre las sombras de la vida,
Elle épanche à son tour, sans jamais s’apaiser, expanda a su alrededor, sin agotarse nunca,
Les trésors de chaleur qui l’auront assouvie los tesoros caloríficos que la hayan saciado
Dans la force et l’éclat de ton dernier baiser! con la fuerza y el destello de tu último beso!
Elle épanche à son tour, sans jamais s’apaiser, expanda a su alrededor, sin agotarse nunca,
Les trésors de chaleur qui l’auront assouvie los tesoros caloríficos que la hayan saciado
Dans la force et l’éclat de ton dernier baiser! con la fuerza y el destello de tu último beso!
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