FEMME ET CHATTE MUJER Y GATA
Del libro “Poèmes saturniens”
Elle jouait avec sa chatte; Ella jugaba con su gata
Et c'était merveille de voir y resultaba maravilloso ver
La main blanche et la blanche patte la mano blanca y la
blanca pata
S'ébattre dans l'ombre du soir. jugueteando en las sombras
de la tarde.
Elle cachait —la scélérate!— La muy desalmada ocultaba
Sous ces mitaines de fil noir bajo esos mitones de seda
negra
Ses meurtriers ongles d'agate, sus uñas homicidas de ágata,
Coupants et clairs comme un rasoir. afiladas y brillantes
como una navaja.
L'autre aussi faisait la sucrée La otra también fingía ser
melosa
Et rentrait sa griffe acérée, y plegaba su acerada garra,
Mais le diable n'y perdait rien... pero el diablo no perdía
nada…
Et dans le boudoir où, sonore, Y en el camarín donde,
vibrante,
Tintait son rire aérien, tintineaba su risa aérea,
Brillaient quatre points de phosphore. brillaban cuatro
puntos fosforescentes.
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