LA RUINE MAUDITE LA RUINA MALDITA
Del libro “Dans les brandes”
De tous côtés, la ronce, effroyable broussaille, Por todas
partes, la zarzamora, matorral espantoso,
Grimpe férocement au long de la muraille. trepa con
ferocidad por el lienzo de la muralla.
Sur un long banc de pierre, affreux comme un tombeau, Sobre
un alargado banco de piedra, escalofriante como una tumba,
Mélancoliquement médite un vieux corbeau. medita
melancólicamente un viejo cuervo.
Un grand saule, courbé comme un homme qui souffre, Un gran
sauce, inclinado como un hombre que sufre,
Baigne ses cheveux verts dans un horrible gouffre empapa sus
verdes cabellos dentro de un estanque horrible
Qui dort plein de mystère et de lents grouillements. que
dormita, repleto de misterio y de morosos borboteos.
L’eau clapote, et l’on voit de moments en moments El agua
salpica, y se atisba cada cierto tiempo
Une forme d’aspic, qui vaguement s’efface, la forma
imprecisa de una serpiente
Parfois entre les joncs bouger à la surface. que ronda por
la superficie entre juncales.
Des champignons hideux, suppurant le poison, Los horrendos
champiñones supuran su veneno,
Poussent lugubrement aux coins de la maison, reposan
lúgubremente en los rincones de la casa,
Et le reptile meurt à côté de leur tige. y el reptil fenece
al aproximarse a su tallo.
Un puits, dont l’aspect seul donnerait le vertige, Un pozo,
cuyo solo aspect produce vertigo,
Ouvre sa large gueule au milieu de la cour. abre su amplio
roncal en mitad del patio.
Un énorme lézard sur la margelle court Un enorme lagarto se
desliza por el borde
Et cherche sous la brume, affolé, presque roide, y busca
bajo la bruma, enloquecido y casi tieso,
Un rayon de soleil pour chauffer sa peau froide. un rayo de
sol para calentar su fría piel.
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