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LE RÉVEIL D'HÈLIOS EL DESPERTAR DE HELIOS
Del libro “Poèmes antiques”
Le Jeune homme divin, nourrisson de Dèlos, El niño divino,
el lactante de Delos,
Dans sa khlamyde d'or quitte l'azur des flots; surge de las
olas azules con su dorada clámide;
De leurs baisers d'argent son épaule étincelle su hombro
centellea a causa de sus besos de plata
Et sur ses pieds légers l'onde amère ruisselle. y de sus
livianos pies se derraman las salobres ondas.
A l'essieu plein de force il attache soudain Lleno de
fuerza, al eje le acopla de pronto
La roue à jantes d'or, à sept rayons d'airain. la rueda con
llantas doradas y siete radios de bronce.
Les moyeux sont d'argent, aussi bien que le siège. Los cubos
son de plata, así como el pescante.
Le Dieu soumet au joug quatre étalons de neige El dios
subyuga cuatro sementales como la nieve
Qjui, rebelles au frein, mais au timon liés, que, rebeldes a
las riendas pero sujetos a la lanza,
Hérissés, écumants, sur leurs jarrets ployés, erizados,
espumeantes, sobre sus jarretes doblados,
Hennissent vers les cieux, de leurs naseaux splendides. relinchan a los cielos con sus hocicos espléndidos.
Mais, du quadruple effort de ses rênes solides, Gracias al cuádruple esfuerzo de sus recias riendas,
Le fils d'Hyperiôn courbe leurs cols nerveux, el hijo de
Hiperión doblega sus cuellos nerviosos;
Et le vent de la mer agite ses cheveux; y el viento del mar
agita su cabellera.
Et Sélénè pâlit, et les Heures divines Y Selene palidece, y
las divinas horas
Font descendre l'Aurore aux lointaines collines. hacen
descender la Aurora sobre las colinas distantes.
Le Dieu s'écrie! Il part, et dans l'ampleur du ciel, ¡El
dios se lamenta! Hacia la inmensidad del cielo,
Il pousse, étincelant, le quadrige immortel. parte e impulsa el
carro inmortal y centelleante.
L'air sonore s'emplit de flamme et d'harmonie. El aire se
llena de llamas y de armonía.
L'Océan qui palpite, en sa plainte infinie El océano que
palpita con su infinita queja
Pour saluer Hèlios murmure un chant plus doux; murmura un canto más dulce para saludar a Helios;
Et, semblable à la vierge en face de l'époux, y, semejante a
una virgen que se halla ante su esposo,
La Terre, au bord brumeux des ondes apaisées, la tierra, a
la brumosa orilla de las apaciguadas olas,
S'éveille en rougissant sur son lit de rosées. se despierta
ruborizándose sobre su lecho de rosas.
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